Développement de l'acupuncture

Aujourd'hui encore, on suppose que l'acupuncture ou quelque chose de similaire ait pu débuter à l'âge de pierre, voire bien avant, car on a réussi à retrouver des aiguilles et des couteaux de pierre qui auraient pu servir à ces pratiques.
Au cours du temps, on remarque que les outils utilisés changent selon les périodes ; des aiguilles de pierre, on est passé à des aiguilles d'os puis, à des aiguilles de terre cuite et enfin à des aiguilles en métal qui sont utilisées de nos jours.

La plus ancienne expérimentation connue a été réalisée il y a cela près de 3500 ans. Des carapaces de tortue avec des inscriptions datant d'environ -1500 avant J.-C. ont été retrouvées permettant d'affirmer que l'acupuncture existe depuis des millénaires.

C'est durant la première moitié du XVIIe siècle que Ten Rhijne, un physicien néerlandais qui a étudié la culture et vécu 2 ans au Japon, écrit un article de journal avec comme titre "Acupuncturation" ce qui donnera naissance au terme d'acupuncture.

Avec les techniques occidentales qui se propageaient en Orient, l'acupuncture finit par être délaissée. En Chine, à partir du XVIIe siècle, l'intérêt et la confiance en l'acupuncture baisse de plus en plus et l'acupuncture se voit même considérée comme quelque chose d'occulte, de superstitieux. C'est finalement en 1929 que l'acupuncture est interdite par la loi, mais elle est réinstaurée sous le régime communiste de Mao pour des motifs nationalistes. En effet, l'acupuncture a suscité beaucoup d'intérêt de la part des occidentaux, elle a donc été réinstauré en tant que "trésor national". Bien que Mao, lui même préférait la médecine occidentale à la médecine traditionnelle chinoise : Son médecin personnel le cite comme disant :
« Même si je crois que nous devrions promouvoir la médecine chinoise, personnellement, je n'y crois pas. Je ne prends pas la médecine chinoise. »

Un an plus tard, de nombreuses facultés d'acupuncture sont construites un peu partout en Chine, et ainsi l'acupuncture se développe rapidement dans son pays natal.

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