La réalité anatomique des points d'acupuncture
Depuis longtemps, les scientifiques ont cherché à prouver l'existence des méridiens et notamment des points d'acupuncture.
Beaucoup d'études ont été faites par rapport aux points d'acupuncture. La question de la localisation des points, de leur réalité anatomique se pose beaucoup parmi les scientifiques.
Une découverte a été faite : la résistance électrique de la peau au niveau de ces points.
Dans les années 1950, au Japon, le scientifiques japonais Yoshio Nakatani a été l'un des premiers à explorer cette voie. Il découvrit que la résistance électrique de la peau au niveau de certains points étaient plus basse que celle des tissus environnants ; ces points correspondaient avec les points d'acupuncture.
Ces points d'acupuncture sont punctiformes (= la taille d'un point, d'une tête d'épingle) . Leur diamètre est évalué à environ 1,5 +/- 0,5 mm avec des bords abrupts. En Occident, c'est le docteur Niboyet qui travailla sur ce sujet :
« Dans toutes les zones décrites par les chinois on trouve toujours un point de moindre résistance. C'est à dire que la résistance cutanée (la peau) de ce point est plus faible, dans une proportion supérieure à 20 % que les résistances de tous les autres points de la zone. Ces points sont symétriques, à un millimètre près. C'est à dire qu'on les retrouve à la fois sur les parties symétriques droites et gauche du corps. La localisation de ces points coïncide dans 90 % des cas avec les descriptions de la tradition chinoise. Ces points sont retrouvés, à leur place traditionnelle, par des expérimentateurs ignorant tout de l'acupuncture. »
www.gera.fr, Groupe d'Etude et de Recherches en Acupuncture
Le docteur Niboyet publia une thèse en 1963 sur le sujet. Plus tard, des scientifiques mesuraient une résistance d'environ 10 kilo-ohms au centre du point, et de 3 méga-ohms (= 3000 kilo-ohms) sur la peau environnante. Cette moindre résistance électrique serait en relation avec un amincissement de l'épaisseur de l'épiderme (couche superficielle de la peau).
Schéma de la résistance électrique d'un point d'acupuncture
Cette propriété permet la construction d'appareils permettant de détecter ou de repérer ces points d'acupuncture.
Il y a par exemple, le stylo/crayon d'acupuncture : l'appareil permet de mesurer la résistance électrique de la peau. Lorsque la résistance électrique de la peau est faible, l'appareil envoie un signal sonore. Dans le cas où la résistance électrique est importante, il ne se passe rien.
Cependant, il faut noter que la localisation des points ne suffit pas à pratiquer l'acupuncture.
On peut noter, en plus, que les points existent dès la naissance et persistent chez le cadavre jusqu'à la décomposition de la peau.
Le docteur Niboyet, notamment, le dit :
« Ces points persistent sur le cadavre aussi longtemps que se conserve l'intégrité de la peau ».